Pour éviter les 40 minutes de marche jusqu’à l’arrêt Nonaka-no-Ippousugi, le propriétaire du minshuku (non content d’être l’éminent cuistot du dîner de la veille), nous y a déposées en voiture (les Japonais roulent à gauche). Contrairement à ce que l’on peut croire en consultant les horaires à distance sur le site de Kumano Travel, on peut s’affranchir du bus de 7 h 49 au profit de celui de 9 heures et quelques, en changeant à Hongu Taisha-mae à 10 h 10 de manière à arriver au temple par un tronçon populaire, qui part Hosshinmon-oji. Il faut ensuite environ 2 h pour rejoindre à pied le premier des trois sanctuaires du pèlerinage : Kumano Hongu Taisha, qu’incarne le corbeau à trois pattes « Yatagarasu » (lesquelles symbolisent la terre, le ciel et l’humanité). En chemin, jolis points de vue sur la vallée, les crêtes et les plantations de thé.
Un coup d’œil sur les expos du centre d’accueil et sur le grand torii (lorsque nous y passons, des démonstrations d’aïkido ont lieu à côté, le créateur de cette art martial étant né à Tanabe), puis nous décidons de rejoindre à pied Yunomine Onsen par un sentier relativement raide, soit 1 h 15 de marche (…et de marches) dans une agréable forêt de cryptomères.
Nous faisons étape dans ce petit village célèbre pour ses sources d’eau chaude (onsen) et testons celle de notre auberge, le Yoshinoya Ryokan, si chaude qu’il faut y ajouter de l’eau froide.